samedi 12 mars 2011

Un gros big up à Caroline Ingalls...


Quand j'étais plus jeune, mon rêve était de vivre à Walnut Grove avec les Ingalls. Courir dans les prairies avec ma petite robe à fleurs, pêcher avec Albert, aller à l'école avec Mlle Beedle et même faire les corvées dans la grange avec les vaches qui puent.
Les années ont passé, j'ai grandit, j'ai eu des enfants et un congé parental, et il n'y a pas longtemps j'ai repensé à la famille Ingalls.
Et là, je me suis fait la réflexion que la Caroline, elle avait dû en baver des ronds de chapeau.
Moi en 2011, avec trois enfants, à la maison et avec tout le progrès qui va bien, je suis à bout, et j'ai l'impression de me noyer dans un biberon.
Et ben la Caroline dans le Minnesota du 19ème siècle, c'était une vraie guerrière du quotidien.
Caroline, elle accouche de ses enfants dans son lit (qui donne sur le salon) avec Charles qui coupe le cordon et le lendemain elle est aux champs avec son placenta qui traîne. Et même sans le sou, la Caroline en plus de ses enfants, et ben elle adopte tous les miséreux des villes aux alentours.
Toujours avec le teint frais, Caroline elle s'occupait de sa maison (avec un balai en poils de queue de sanglier), des champs, de la grange, du linge (dans l'eau glacée de la rivière) et en plus elle faisait des tartes aux pommes à tous les repas. Et tout ça, sans cuisine (Charles il a même pas été foutu de lui faire un lavabo avant le 5000ème épisodes) et toujours le sourire.
Et pour se divertir et se changer les idées, la Caroline elle pense pas aux Maldives ni aux bagues Mauboussin. non, elle, son kiff c'est quand Charles sort son violon et qu'il joue tout en fumant la pipe ou les piques-nique après l'église.
La Caroline est d'une simplicité et gentillesse à nous faire toutes passer pour des vénales, arrivistes et intéressées.
Alors moi je dis que si Caroline elle arrive à se débrouiller, avec toujours son chignon impec, et d'une patience à toute épreuve avec ses enfants, moi aussi je peux y arriver, merde alors!
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4 commentaires:

  1. Jéjé - Desperate Married Man13 mars 2011 à 01:32

    Vous avez perdu les vraies valeurs vous, les femmes.
    Alors que nous, on a sur rester simples. Comme Charles, une pipe, et on est contents...

    Pour info, La petit maison dans la prairie, c'est un histoire vraie.
    La sang, la merde et la douleur ont été certes supprimés, mais Caroline & cie ont existé.

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  2. Il faut quand même préciser que c'est tiré d'un bouquin écrit par la fille de Caroline. Si Caroline elle-même avait écrit son bouquin (comme toi aujourd'hui avec ton blog), qui sait ce qu'elle nous aurait dévoilé?
    Des trucs du genre:
    "Encore une tempête de neige aujourd'hui.."
    -souvenez-vous de tous ce épisodes avec des catastrophes naturelles: invasion de criquets, attaque de chiens sauvage, tornade, sécheresse ...)-
    "J'ai dû creuser un trou dans la glace pour laver le linge de toute la famille, j'ai les pieds et les mains gercées et crevassées, et Charles me reproche de ne plus vouloir faire l'amour avec lui, ma dernière m'arrache les bouts de seins quand je l'allaite..."
    Je vous laisse écrire la suite

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  3. Je laisse Jéjé assumer pleinement son commentaire...
    Bien évidemment, j'aurais pu broder avec les Ingalls pendant des heures: entre les épidémies de tiphus et d'influenza, la Marie qui devient aveugle et dont le bébé meurt dans incendie provoqué par son frère...En tout cas, merci Smeralda pour le dialogue qui à mon avis a réellement existé

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  4. Oui, les femmes "d'avant" en ont bavé! Et sans se plaindre, car comme m'a raconté ma grande tante, ce n'était pas dans leurs habitudes, et cela ne leur serait jamais venu à l'esprit de se plaindre! Et puis de nous rappeler: vous au moins vous êtes payées pour garder vos enfants chez vous, nous fallait avancer la main au mari pour avoir la moitié de la paye, et on ne redemande pas au milieu du mois! LOL

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