Elle est belle, elle est mince, elle est mariée et elle est princesse: Putain, y a pas de justice...

J'ai beau faire la femme indépendante, forte et féministe, et bien au fond je suis une vraie midinette.
Et en tant que midinette, j'ai fait comme les 2 milliards de personnes aujourd'hui: j'ai régardé Kate dire oui à William.
Je n'en suis pas fière, mais je n'ai pas pu m'empêcher de voir sa robe, sa coiffure et tout le tralala autour. Je n'ai pas été déçu.
Je me suis faite une overdose de capelines, de robes au dessous du genou, de couleurs criardes, de chapeaux improbables et de révérences.
J'ai aussi vu Posh enceinte au bras de son joueur de foot avec un sourire figé au botox, Elton John avec son mari et tellement de princesses, de rois, de reines que j'en suis arrivé à devenir presque monarchique.
Mais le plus important, c'est quand même que Kate elle était super jolie et que moi j'étais super jalouse.
Car en tant que femme vivant encore dans le péché avec le père de mes trois enfants, la midinette en moi s'imaginait bien en robe blanche avec une belle bagouse (j'attends encore ma Mauboussin...)

L'avantage dans ma situation, c'est que si un jour je me marie à 60 ans, mes cheveux blancs iront méga bien avec ma robe blanche et mes varices bleues; et que Kate, elle sera tellement dégoutée qu'elle en avalera son diadème!!!

Consécration...

Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant mon dernier article à la Une de la rubrique famille du site Hellocoton "la fine fleur des blogs féminins" (c'est pas moi qui le dit...).
Alors pour l'occasion, et parce que je suis super fière, je vous ressort le discours un peu retravaillé pour l'occasion, que j'avais préparé si j'avais eu l'Oscar pour le super rôle, dans le super film au côté de Javier Bardem (bon ça c'est un vieux fantasme!)
Je me lance:
"Bonsoir,
Je suis extrêmement émue et fière de me retrouver à la Une aujourd'hui. C'est bien entendu grâce à vous, lecteurs fidèles et assidus que je suis là aujourd'hui. Sans vous, je ne suis rien (sans mon anti-cernes non plus d'ailleurs).
Je voulais aussi remercier mes parents, mon chéri et surtout mes enfants qui m'en font tellement baver que l'inspiration est assez facile.
Merci également à la CAF pour sa participation financière pendant ce congé parental.
Même si aujourd'hui je connais une véritable apothéose dans ma carrière de maman bloggeuse, je me dois de rester humble (mais putain, je suis quand même méga contente).

Alors merci et I believe, I can fly.......................................

Pour une fois que je mets la famille Ingalls à l'amende...

Selon une étude d'outre-manche, je viens de coiffer au poteau la Caroline avec sa famille sois-disant parfaite.
Je m'explique: des chercheurs ont mené une étude sur 2.116 parents d'enfants de moins de 16 ans et leur ont demandé de noter le comportement de leur progéniture en fonction de différents critères, telles la sociabilité, l'harmonie au sein de la fratrie et la volonté d'aider à la maison. Au total, douze combinaisons différentes ont été étudiées et classées:
 1. Deux filles.
 2. Un garçon et une fille.
 3. Deux garçons.
 4. Trois filles.
 5. Trois garçons.
 6. Quatre garçons.
 7. Deux filles et un garçon.
 8. Deux garçons et une fille.
 9. Trois garçons et une fille.
10. Trois filles et un garçon.
11. Deux garçons et deux filles.
12. Quatre filles.

Selon les parents interrogés, le fait d'avoir deux filles ne présenterait que des avantages : moins de disputes, moins de bruit et plus de jeux en commun, le tout dans une atmosphère agréable propice à l'harmonie familiale. "Deux filles vont aussi plus facilement se confier à leurs parents, aider spontanément aux tâches quotidiennes et avoir moins tendance à se provoquer mutuellement ou à s'ignorer que deux garçons" (dixit l'étude citée)
Alors que 4 filles, c'est totale embrouille à la casa, genre gossip girls tous les jours!

Bon, moi avec ma famille de déglingos, je suis à la 8ème position mais la Caroline avec ses quatre filles se trouvent selon cette étude avec la pire combinaison possible (je sais, j'ai pas compté Albert...) et là je jubile.

Bon, cette étude est bien entendu à prendre avec tout le recul nécessaire et l'humour qui nous caractérise, nous les familles de déglingos!!

PS: Eh Caroline, tu la ramène moins là...

De retour dans la vraie vie...

Moi qui suis une adepte de la procrastination avec un gêne de la flemme bien ancré dans mon ADN, je me suis fait mettre un bon coup de pied au cul virtuel par la Béa du BéaBlog sur le vide intersidéral de mon blog depuis le début des vacances.
Alors Béa, ce billet spécial vacances de Pâques est pour toi!

Donc pour les fidèles, je suis parti en vacances à Montpellier avec les enfants en laissant Chéri seul à la maison qui m'a fait croire que l'on allait lui manquer et blabla et blabla...
En fait, je crois qu'il a grave kiffé sa life pendant notre absence et je le soupçonne même de grasse matinées, de cinémas et de ballades au soleil...
Donc me voilà en vacances.....
Bon là les chéris, il me faut rétablir une vérité de mère de famille.
Une mère de trois enfants n'est jamais en vacances: elle est en "déplacement géographique" avec ses enfants. Il peut y avoir du soleil, la mer et des cocktails avec le petit parasol mais il y aura toujours les trois enfants avec les activités qui vont avec.
Je m'explique: Si dans votre conception des vacances, il y a des châteaux de sable sur la plage, des visites au zoo, dans des chèvreries et des fêtes foraines, alors vous auriez adoré mes vacances!
Moi, après 10 jours en "vacances", je pue la chèvre, j'ai passé 3 heures dans un zoo et j'ai vu la moitié de la queue d'une girafe, et je me suis assise 10 minutes en tout et pour tout sur la plage.

Ah oui et pour couronner le tout, on est revenu avec des poux.

J'ai adoré passer du temps privilégié avec mes enfants mais je suis persuadée que les maîtresse seront aussi trés contentes de les retrouver, alors pourquoi les priver d'un tel bonheur?

Un petit tour et patatras...

Bouh!!! la mauvaise élève bloggeuse même pas foutue d'être régulière dans ses billets alors qu'elle est en congé parental.
Je sais, je n'ai aucune excuse valable sauf peut-être trois enfants en bas âge, un CV que je réactualise because faut quand même retourner bosser un jour, un pt'tit plouf qui ne dort toujours pas, un Einstein qui doit porter des lunettes et qui  ne veut pas que l'on se moque de lui à l'école, un Oui-oui qui refuse de manger le soir, qui devrait sauter une classe l'année prochaine, qui a fait une otite bien sévère et une grève prévue demain!
La vie d'une mère normale quoi!!
Dons c'est vrai que le temps et l’énergie me manquent.
Je sais, il fait beau, je devrais sautiller telle une gazelle, être pétillante, pleine d'entrain et de peps de printemps.
Mais là, la gazelle elle est fatiguée et en plus elle est encore trop grosse pour mettre ses petites robes d'été...
Parce que pendant que vous autres, "les libres" avaient profité du week end pour sortir vos doigts de pieds en terrasse et flâner dans les rues de Paname, moi je vivais un week end de parentalité que même Marcel Ruffo, il serait épaté.
Samedi matin, pendant que vous faisiez la grasse matinée, nous étions au festival du livre de l'école primaire d'Eintsein (avec stands de bouff à garnir, jeux de pistes et tout le tralala...). Petit tour à la maison pour un déjeuner offert par M PICARD, et la moitié de la famille s'en va au cours de judo avec les frites pas finies dans les poches, pendant que je cours avec Oui-Oui et Pt'it Plouf à l'école maternelle pour le carnaval. L'objectif étant d'habiller les enfants et d'attendre le défilé sous le soleil avec la centaine de parents et leur caméra. J'ai donc habillé Oui-Oui en flocon de neige et pluie verglassée!!!! et je suis allée faire la mère parfaite avec la poussette sur le trottoir pour m'extasier devant  les enfants travestis  en champignons, fleurs des champs ou je ne sais quoi!
Aprés le tour de la ville au son d'un orchestre d'étudiants sous payés, nous voila de retour à l'école avec re-buffet à garnir, re-discussion parentale etc...Ne surtout pas oublier le sourire genre "plutôt mourir que de me trouver à un autre endroit que dans la cour d'une école maternelle un samedi à 15 heures sous le cagnard en train de boire un coca chaud et une part de papy Brossard"
Alors vous comprenez pourquoi, je n'ai pas le temps et pas l'énergie en ce moment....
Et le week-end prochain me direz-vous?
Et bien je passe 3H30 dans le TGV avec mes trois enfants pour aller chez ma mère en vacances..
Bon j'arrête, je vais faire des jalouses!!