mercredi 2 février 2011

Toutes ces engueulades pour rien...


Je l'avoue sans (presque) honte: j'adore aller faire des virées dans le fameux magasin suédois qui a des meubles avec des noms à coucher dehors (vous avez trouvé???). C'est un peu mon Eurodisney à moi.
La plupart du temps, j'oblige chéri à m'accompagner et là c'est le drame!
Si vraiment il résiste, je lui assène mon argument ultime (à utiliser pour toute situation du quotidien, je vous l'offre, c'est cadeau!): "J'ai bien mis tes trois enfants au monde, tu peux bien m'accompagner à IK.. ". Il grommelle, râle et peste mais finit toujours par m'accompagner en me faisant promettre que je serais rapide et que je sais exactement quoi acheter. J’acquiesce, bien entendu, et nous partons pour généralement une étagère Billy ou une lampe Phithulke.
Et là mesdames, vous savez comment ça se passe: on passe une matinée dans le magasin et on ressort avec 50 bougies à la vanille, des torchons qui vont avec les nouvelles tasses qui vont avec le nouveau rideau de douche qui va avec le nouveau tapis qui recevra la prochaine gastro des enfants etc...
L'addition équivaut à une nuit avec petit déj' au Lutetia et on n'a toujours pas la fameuse Billy because on la voulait en rouge et elle était en rupture de stock.
Regard noir de chéri, trajet en voiture plus que glacial et petite culpabilité quand même quand on regarde nos 700 serviettes en papier multicolores!
Alors, quelle ne fut pas ma surprise en apprenant que ces magasins étaient construits justement de manière à favoriser les achats compulsifs et que donc ce n'était pas ma faute mais celle du système capitaliste.
En effet, un chercheur américain a prouvé que le système de magasins suédois construit sous forme de labyrinthe (vous savez les petites flèches et les raccourcis tout partout) favorisait un sentiment d’insécurité chez le client et une impression qu'il peut se perdre à tout moment. Cette configuration rallonge votre présence dans le magasin et multiplie donc les achats non prévus.
Je vous explique: au lieu de réfléchir  à deux fois avant d'acheter le lot de casseroles dont on n'a pas vraiment besoin en se disant que l'on va revenir après réflexion et bien, on les prend en se disant que la chance que l'on retombe sur le rayon est mince. Vous avez compris!
On nous manipule et ça chéri, il ne le savait pas donc il croyait que c'était de ma faute, et je me faisait engueuler pour rien.
En sachant ça, je ne vais pas vous mentir et vous dire que je vais boycotter car il me manque toujours ma Billy rouge.
Mais au moins aujourd'hui quand je sortirais ma carte bleue pour des tas de truc inutiles sous le regard noir de chéri, je pourrais lui dire que c'est pas moi, c'est le système capitaliste qui m'a obligé!!
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3 commentaires:

  1. jéjé - Desperate Married Man3 février 2011 à 10:47

    C'est marrant parce que le système capitaliste d'Ikéa ne marche que sur les femmes...

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  2. Chacun son truc, nous c'est Ikea, pour certains c'est Légoland!

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  3. LOL ! C'est tellement vrai ! Je viens de découvrir ton blog et je suis déjà addict ! Chapeau !
    Lyly

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